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dimanche 16 octobre 2011

L'ambassade d'Iran : Il ne fallait pas diffuser Persepolis en Tunisie !


Le service d'information de l'ambassade d'Iran à Tunis a fait part de son étonnement face à la diffusion de ce film d'animation, le considérant comme étant "hérétique", dès lors que son contenu est attentatoire aux axiomes religieux, de même qu'il donne une fausse image de la société iranienne.
L'ambassade d'Iran : Il ne fallait pas diffuser Persepolis en Tunisie !



L'ambassade d'Iran : Il ne fallait pas diffuser Persepolis en Tunisie !
Dans un communiqué, le service d'information de l'Ambassade iranienne à Tunis affirme avoir entré en contact avec des parties officielles pour interdire la diffusion du film et adressé une demande écrite aux responsables de la chaîne privée "Nessma TV" les invitant à reconsidérer la décision de diffusion de ce film d'animation et à prendre en considération les croyances des téléspectateurs.

Le communiqué rappelle que ce film d'animation qui a été "produit en langue française en Europe par une réalisatrice française d'origine iranienne", constitue un épisode d'une série de tentatives entreprises ces dernières années par le lobby médiatique international dans le dessein "d'entacher la religion islamique, les croyances et le sacré religieux."
D'après Tuniscope.com

Ben Ali sur les planches du théâtre Égyptien avec Khaled Saleh


Le président déchu, Zine Abidine Ben Ali, est devenu une source d’inspiration pour les comédiens et dramaturges Égyptiens. 
Ben Ali sur les planches du théâtre Égyptien avec Khaled Saleh



Ben Ali sur les planches du théâtre Égyptien avec Khaled Saleh
L’acteur Khaled Saleh, protagoniste du feuilleton ramadanesque « Arrayan », présentera une comédie sur les planches du théâtre Égyptien sur l’ancien chef de l’État ZABA. Khaled Saleh a collaboré pour cette œuvre avec l’artiste Khaled Essaoui qui a écrit la pièce.



D'après Tuniscope.com

A cause de la situation politique , l'Afrique du Sud abrite la CAN-2013 au lieu de la Libye

L'Afrique du Sud va remplacer la Libye en tant que pays-hôte de la Coupe d'Afrique des nations 2013, à la suite d'un accord d'échange qui verra la Libye accueillir le tournoi en 2017, selon la Confédération africaine de football (CAF).



A cause de la situation politique , l'Afrique du Sud abrite la CAN-2013 au lieu de la Libye
Lors de la réunion de son comité exécutif dans la banlieue du Caire, la CAF, organisatrice de la compétition, a déclaré dans un très court communiqué que ce changement était nécessaire en raison "de l'actuelle situation politique en Libye".
L'Algérie et le Nigeria s'étaient aussi portés candidats pour accueillir la compétition, mais l'Afrique du Sud était donné favorite, ayant déja organisé à la place de la Libye le championnat d'Afrique espoirs en avril dernier. Le Maroc accueillera la compétition en 2015, entre l'Afrique du Sud et la Libye.

Solidaire avec les 6000 palestiniens détenus par les Israéliens Rim Banna entame une grève de la faim


Rim Banna, artiste palestinienne aux chansons engagées et aux idées libres et révolutionnaires, a annoncé à partir d’hier qu’elle entamera une grève de la faim, signe de solidairité et soutien avec les 6000 palestiniens détenus par les Israéliens.
Solidaire avec les 6000 palestiniens détenus par les Israéliens Rim Banna entame une grève de la faim



Solidaire avec les 6000 palestiniens détenus par les Israéliens Rim Banna entame une grève de la faim
Cette grève a été entamée hier, lundi 10 octobre 2011, par Rim Banna et par ces détenus Palestiniens qui souffrent de l’enfermement dans des prisons et dans des camps, dans des conditions inhumaines au détriment de tout le droit humanitaire international.
Ces victimes de la puissance Israélienne occupante réclament qu’on arrête de les torturer, de les battre, de leur balancer des gaz lacrymogènes dans leurs cellules surpeuplées et infestées, d’arrêter de leur fouiller le corps, dévêtus et au vu de tous, lors de tout déplacement… Ces palestiniens détenus ont été privés pendant de longues périodes parfois des semaines voire des mois, d’avoir des visites de leurs familles et de leurs proches dans des conditions respectant la dignité de chacun…
L’artiste palestinienne Rim Banna a également appelé tous les artistes, les hommes d’art et culture et les jeunes à soutenir cette cause humaine et à être solidaires avec nos frères palestiniens qui ont été, pendant des decennies, les victimes de l’Histoire et non ses acteurs.
Solidaire avec les 6000 palestiniens détenus par les Israéliens Rim Banna entame une grève de la faim
D'après Tuniscope.com

Amnesty International exige l’arrestation de George W. Bush le 20 octobre 2011


L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Amnesty International exige l’arrestation et la poursuite en justice de l’ancien président américain George W. Bush, lors de sa visite au Canada prévue le 20 octobre, l’accusant de " crimes ", notamment de " torture ".
Amnesty International exige l’arrestation de George W. Bush le 20 octobre 2011



Amnesty International exige l’arrestation de George W. Bush le 20 octobre 2011
Amnesty International a adressé une communication aux autorités canadiennes le 21 septembre, qui présente des éléments substantiels quant à la responsabilité légale de l’ancien président dans une série d’atteintes aux droits humains, indique l’organisation dans un communiqué.
Le Canada est tenu par ses obligations internationales d’arrêter et de poursuivre en justice l’ancien président Bush, compte tenu de sa responsabilité dans des crimes contre le droit international, dont la torture », a déclaré Susan Lee, directeur d’Amnesty pour les Amériques, dans un communiqué.
Les accusations d’Amnesty concernent notamment le programme secret de la CIA appliqué entre 2002 et 2009 qui infligeait aux détenus : « la torture et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que des disparitions forcées », selon l’organisation.

Comme les autorités des Etats-Unis n’ont pas, jusqu’à présent, déféré en justice l’ancien président Bush, la communauté internationale doit intervenir. Si le Canada s’abstient d’agir pendant sa visite, cela constituera une violation de la Convention des Nations Unies contre la torture et sera une manifestation de mépris vis à vis des droits humains fondamentaux " soutient Mme Susan Lee.
D'après Tuniscope.com

Sami Fehri : nouvelle affaire pour un retrait de 100 000 dinars


Sami Fehri : nouvelle affaire pour un retrait de 100 000 dinars
Décidément Sami Fehri, n'aura pas le temps de reprendre son souffle avant cette nouvelle affaire.
C'est le quotidien Assabh qui révèle que un procès en référé serait intenté contre Sami Fehri par le responsable des Contentieux de l’Etat suite à son retrait d'une somme de 100 000 dinars sous prétexte d'achat de médicaments. 
Les biens de Sami Fehri étant saisies, il aurait retiré cette somme avec une autorisation écrite pour l'achat de médicaments.

D'après Tuniscope.com

Ben Ali, Belhaj Kacem et Seriati accusés de meurtre avec préméditation

Ben Ali, Belhaj Kacem et Seriati accusés de meurtre avec préméditation

Les dossiers de l'ex-président Ben Ali, de son ministre de l'Intérieur Rafik Belhadj Kacem et du directeur de la sécurité présidentielle Ali Seriati ont été déférés, vendredi, devant la cour d'appel de Sfax.
Les accusés, parmi lesquels figurent aussi d'anciens responsables sécuritaires de Tunis, Sfax et Tozeur, doivent répondre des chefs d'accusations : «meurtre avec préméditation», «complicité de meurtre» et «tentative de meurtre».
Dans cette affaire des responsables sécuritaires de Tunis et des régions de Sfax et de Tozeur sont accusés d'être impliqués dans les violences survenues lors des événements du 14 janvier et qui ont fait des martyrs et des blessés parmi les habitants de Kerkennah et Deguèche.
Les dossiers des accusés ont été déférés devant la cour d'appel de Sfax par le tribunal militaire permanent de la région.
Par TAP

وزارة التجارة تحدد الأسعار المرجعية لأضاحي العيد




أعلنت وزارة التجارة والسياحة، في بلاغ أصدرته يوم الجمعة، انها قامت بالتنسيق مع وزارة الفلاحة والمجمع المهني المشترك للحوم الحمراء ومنظمة الدفاع عن المستهلك والمعهد الوطني للاستهلاك بتحديد أسعار بيع أضاحي العيد.
وتبلغ الأسعار الذي سيتم اعتمادها
/300ر6 د للكلغ الحي بالنسبة للخروف الذي يقل وزنه عن 40 كغ
/900ر5 د بالنسبة للخروف الذي يترواح وزنه بين 41 و65 كغ (بركوس)
/700ر5 د للكلغ الحي بالنسبة للخروف الذي يفوق وزنه 65 كلغ (بركوس).
وأوضح البلاغ أن أسعار الأضاحي لهذا العام "مطابقة تقريبا لأسعار العام الماضي حيث لم تتعد نسبة ارتفاع السعر لكل الأحجام 100 مليم للكلغ الواحد".
وعلى ضوء الأسعار التي تم تحديدها يكون معدل سعر الأضحية التي يكون وزنها 45 كلغ 265 د في حين أن "البركوس" الذي يكون وزنه 50 كلغ يباع بسعر 295 د.
وأفاد السيد لسعد العبيدي مكلف بمأمورية بديوان وزير التجارة في اتصال بوات أن شركة اللحوم ستضع على ذمة المستهلك  نقطة بيع  للأضاحي بالكغ بمقرها بالوردية (جنوب العاصمة) موضحا أن المفاوضات جارية مع الولايات لتوفير نقاط بيع منظمة بمختلف المناطق.
وتجدر الملاحظة ان عيد الاضحى قد يوافق هذه السنة يوم 5 او 6 نوفمبر 2011.
D'après Web-tunisia.com

Nessma TV dans la tourmente, Ennahda dénonce une « provocation »


Affiche contre Nessma TV sur les murs de la Medina à Kairouan. Photo Nicolas Fauqué pour le Monde
Favori des sondages pour les élections à l’Assemblée constituante du 23 octobre,  le parti islamiste Ennahda « condamne » la violence dont ont étés victimes la chaîne de télévision Nessma TV et son patron Nabil Karoui, mais dénonce une « manipulation ».
A l’issue de la prière, vendredi 14 janvier, de nouvelles manifestations ont été organisées dans plusieurs villes tunisiennes, à Sousse, Monastir, et notamment à Kairouan où des affiches avaient été placardées sur les murs de la Medina pour réclamer la « fermeture totale et définitive » de la « chaîne des francs-maçons ». A Tunis, plusieurs centaines de personnes ont été dispersées par la police qui a fait usage de bombes lacrymogènes.
Un groupe dépeint comme des salafistes s’est ensuite rendu au domicile de Nabil Karoui. Selon le ministère de l’intérieur tunisien, la portée d’entrée de sa maison a été forcée, et ces carreaux brisés. D’après des témoins, la femme de ménage qui se trouvait à l’intérieur aurait été malmenée. Cinq personnes ont été arrêtées.
Ces troubles font suite à la diffusion, le 7 octobre, sur Nessma TV, du film franco-iranien Persépolis, dans lequel Dieu apparaît sous les traits d'un vieillard barbu, une représentation de la divinité que l'islam proscrit. Après une première manifestation, Nabil Karoui, avait présenté ses excuses aux tunisiens. Nessma TV a été créée en 2007, pour diffuser la Star Academy.
Pour Hamadi Jebali, secrétaire général d’Ennahda rencontré à Sousse, où il mène campagne comme tête de liste, le choix de diffuser ce film par la chaîne, une semaine après le début de la campagne officielle pour les élections, « n’avait rien d’innocent ». « Nessma, assène-t-il, a choisi l’occasion pour manipuler, pousser les gens à la violence et dire ensuite que les Tunisiens ne sont pas prêts pour la démocratie ». Sûr de sa victoire, le parti islamiste a multiplié les appels au calme auprès de ses militants.
D'après Lemonde.fr

Les femmes, grandes oubliées du scrutin tunisien ?





"Où sont les femmes ?", interpelle le blog L'observatoire politique tunisien. A la tête des listes électorales, celles-ci brillent en effet par leur absence. "Elles étaient pourtant nombreuses, les personnalités politiques, à se réjouir de cette décision au lendemain du 11 avril 2011, lorsque le gouvernement tunisien de transition votait une loi révolutionnaire instituant la parité totale et l’alternance obligatoire dans le processus électoral", raille le blog.





Cinq mois plus tard, au moment du dépôt des listes, force a été de constater que la représentation des femmes était loin d'être assurée. "Elles ne représentent que 5 % des têtes de liste, ce qui réduit énormément leurs chances de participer à l’élaboration de la nouvelle Constitution et donc à la consolidation de leurs acquis", constate amèrement la journaliste Hanene Zbiss pour l'hebdomadaire en ligne Réalités.
Le 30 septembre, la journaliste assistait à une conférence organisée par la Ligue des électrices tunisiennes sur le thème : "la présence féminine dans le processus électoral entre la théorie et la pratique". Une ligue fondée après la révolution "par un groupe de femmes unies dans la conscience de l'importance du rôle des femmes dans le soutien de la pratique électorale", note Najoua Hizaoui dans un article pour La Presse. Lors de cette rencontre, sa présidente Narjès Loukil a précisé que "le nombre des femmes inscrites aux élections s'élève à 20 %, dont 5 % sont têtes de liste. Autre indicateur, les femmes âgées entre 18 et 30 ans représentent 51 % des inscrites".
Un triste bilan que déplore également l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) qui, dans un communiqué en arabe publié sur sa page Facebook, y voit une justification supplémentaire pour constitutionnaliser les droits des femmes, en inscrivant notamment dans la Constitution l'égalité pleine et l'égalité des chances entre les femmes et les hommes.
POLITIQUE POLITICIENNE
                                     Tableau sur la parité dans les têtes de liste (Observatoire politique tunisien)
A qui la faute ? A la "politique politicienne", répond l'Observatoire politique tunisien."La quasi totalité des partis politiques a fait le choix de s’asseoir sur cette avancée historique craignant le caractère soit disant dérangeant que pourrait représenter une tête de liste féminine aussi bien dans les régions côtières que dans les régions de l’intérieur", poursuit-il.
Seul acteur politique à faire mentir cette fâcheuse tendance : le Pôle Démocrate Moderniste (PDM), une coalition de partis politiques (Ettajdid ; Parti Socialiste de Gauche ; Parti Républicain et La Voie du Centre) et d'initiatives citoyennes (Appel pour un pôle démocratique culturel ; Assez de divisions, Allons de l’avant ; l’Initiative Citoyenne ; le Collectif National des Indépendants du PDM et la Ligue des indépendants progressistes), qui a présenté des listes paritaires sur l’ensemble du territoire. "Ce positionnement affirmé et l’écart symbolique qui les sépare des autres partis, les place résolument en tête des partis progressistes", salue l'Observatoire.
Nombre de partis politiques se sont défendus en répondant que la parité était respectée sur les listes. Et concernant le non-respect de la parité parmi les têtes de liste, la candidate Maya Jribi du PDP a expliqué que lors de la constitution des listes,"nous avons été confrontés à l’hésitation des femmes elles-mêmes. Elles participent mais ne se mettent pas en avant". Et d'ajouter : "il ne s'agissait pas de placer des femmes pour la galerie". Or, rétorque l'Observatoire, la parité n'est pas juste un slogan de campagne. "Dans la mesure où les régions auront, au mieux, dix sièges à attribuer et qu’il y a un nombre très important de listes, seules les têtes de listes à quelques exceptions près auront une chance d’être élues. Si les têtes de listes sont toutes des hommes, comment les partis peuvent ils parler de parité ou de volonté paritaire…"
MARGINALISATION MÉDIATIQUE
Des militantes du parti islamiste Ennahda à Tunis, le 1er octobre.
Loin d'arranger les choses, la représentativité des femmes politiques pendant la campagne électorale est loin d'être à la hauteur des espérances. Dans son deuxième rapport du Monitoring Media, pour la période allant du 1er au 25 septembre, l'ATFD, déplore la marginalisation dans les médias des femmes impliquées dans la vie politique. Une marginalisation qui touche également les femmes issues de la société civile. "L’ATFD est absente dans les médias. Il y a un blackout total contre-nous", a lancé Meriem Zeghidi, membre des femmes démocrates, lors de la présentation à la presse du rapport à laquelle le journal électronique Kapitalis a assisté.
Selon ce rapport, les femmes politiques n’occupent que 0,51 % de l’espace dévolu à la campagne par les principaux journaux tunisiens. Leur représentation a ainsi baissé par rapport aux résultats donnés dans le premier rapport couvrant la période du 1erau 25 août. "C’est un déni de réalité. Malgré la parité entre hommes et femmes et le rôle de premier plan joué par les femmes dans la période de pré-campagne, ça continue !", a déploré Sana Ben Achour, coordinatrice générale du monitoring et ancienne présidente de l’ATFD.
Sur les radios, la place dévolue aux femmes politiques plafonne à 1,64 %, tandis que les chaînes de télévision ne leur réservent que 0,56 % de leurs plages de programmation à forte audience, note Kapitalis. "C’est vraiment catastrophique", assène Mme Ben Achour. Les médias tunisiens semblent ainsi loin d'avoir pris en compte le principe de parité au sein de la Constituante.
QUELQUES FEMMES CANDIDATES
Qui sont donc ces femmes tunisiennes qui se portent candidates à l'élection pour l'Assemblée constituante ? Quelques-unes sont à découvrir dans les différents contenus réalisés sur LeMonde.fr à l'occasion de ces élections, comme les deux blogueuses candidates sur la liste indépendante Sawt Mostakel ou encore ces candidates interviewées et photographiées par le photographe Nicolas Fauqué pourLe Monde.
Capture d'écran de la page Facebook de Sadika Keskes
Un portrait de quelques femmes têtes de liste a également été réalisé par la journaliste Hanène Zbiss. Parmi elles, se trouve notamment l'artisteSadika Keskes, qui a choisi d'intégrer l'Union populaire républicaine (UPR, sur Facebook) dont elle est tête de liste dans la circonscription Tunis 2. "Un parti dont les idées correspondent aux siennes, à savoir le changement des mentalités à travers les actions culturelles, la gratuité des soins pour tous les Tunisiens et la promotion des droits de la femme notamment à l’intérieur du pays", note Hanène Zbiss. Elle avait déjà initié récemment l'action "Femmes, retroussez vos manches", appelant les femmes à se réunir en groupes de discussion sur tout le territoire. Sa priorité : la promotion de la situation de la femme rurale.
Capture d'écran de Souad Abderrahim sur le site de Radio Mosaique
Souad Abderrahim est tête de liste dans la circonscription Tunis 2 du parti islamiste Ennahda. Une candidature-surprise. "Mettre une femme, non voilée, pharmacienne et propriétaire d’une société de vente en gros de médicaments, dans une circonscription clé où tous les ténors seront en lice (Néjib Chebbi, Abdelfattah Mourou, Ahmed Brahim…) était un choix stratégique par le parti islamiste pour convaincre les électeurs de son ouverture", analyse Hanène Zbiss. Ancienne militante et membre du bureau exécutif de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), au milieu des années 80 et début 90, elle avait alors été emprisonnée 15 jours. Ce n'est qu'avec la révolution qu'elle a renoué avec le militantisme politique. Elle adhère aux idées du parti islamiste concernant la condition de la femme tunisienne "car pour elle, Ennahdha défend les acquis du Code du statut personnel et compte les consolider".
Capture d'écran d'une photo de Bouchra Elhaj Hamida
Bochra Belhaj Hamida est tête de liste pour le partiEttakattol à Zaghouan, sa ville natale. Avocate et grande figure du féminisme tunisien, MmeBelhaj Hamida a toujours rêvé de devenir présidente de la République. Ex-présidente de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, elle a choisi de rejoindre Ettakattol."Je me suis sentie plus proche de ses idées mais ce qui a surtout motivé mon choix c’est la personnalité de Mustapha Ben Jaâfar et ses qualités d’homme politique", a-t-elle confié à Hanene Zbiss. "La femme doit aujourd’hui lutter pour avoir l’égalité dans la citoyenneté et dans la participation à la vie politique", estime-t-elle. "L’arrivée même d’une seule candidate à l’Assemblé constituante est une réussite pour toutes ! »
Capture d'écran d'une émission en présence de Saida Garrach
Saida Garrach est tête de liste à Mahdia du Mouvement des Nationalistes Démocrates (MND). Originaire de la ville, Mme Garrach est avocate et militante de longue date pour les droits des femmes au sein de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates. N'ayant pas réussi à coaliser une liste indépendante, elle a naturellement rejoint le MND. "Le MDN était une des forces présentes et actives au sein de l’université tunisienne depuis les années 80. Il a une approche qui défend la justice sociale et l’égalité des genres et une vision claire de la gestion du pouvoir politique auxquelles j’adhère complètement", a-t-elle confié à Hanene Zbiss. Elle estime qu'il y a un énorme travail à réaliser auprès de la classe politique, restée très machiste. Elle milite pour l’inscription des droits de l'homme dans la Constituante.

D'après Lemonde.fr